Créées à Nîmes en 2005, les éditions SANSOUÏRE ont pour projet la publication des ouvrages photographiques et littéraires d'auteurs contemporains, ainsi que des études historiques, sociologiques, et techniques d'auteurs régionaux.
Notre choix éditorial se veut éclectique à l'image des ½uvres qui nous sont proposées avec pour seul guide, la qualité de l'½uvre, le talent de l'auteur et notre sensibilité, et se décline en quatre collections : Question Photographie, Écrit d'Ici, Culture régionale, Péquélet.
Les éditions SANSOUÏRE sont dirigées par Frédéric Gonzalez, éditeur, maquettiste et graphiste et sa collaboratrice Doriane François.
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
texte de MAD illustrations de SANDRA FRUS
... le Veau Vert de Camargue, ou l’histoire d’un petit taureau perdu dans les marais, à la recherche de sa maman.
Pour l’aider dans sa tâche, la faune locale va tenter de l’initier à une pratique propre à chacun, sans succès.
Rien ne vaut un apprentissage personnel, un peu de bon sens et pour finir une morale universelle...
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
texte de Gaël Hemery illustrations de Florence May
Certains soirs, dans le delta du Rhône, lorsque le mistral souffle très fort, la légende dit que l’on peut voir passer dans le ciel, un cheval merveilleux. Que fait-il ? Ou va t-il ? Y a t-il quelque chose ou quelqu’un sur son dos ?
Tinou, enfant de Camargue, passionné de pêche et de nature, le découvrira une nuit. Et cela changera sa vie…
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
Un Saint-Laurentais Louis Trouchaud caresse le rêve de devenir manadier. Il est propriétaire du domaine de Sénébier en Camargue où il est agriculteur. Son rang social le prédispose à être maire de Saint-Christol-les-Alès. En Camargue, c'est une poétesse de haut vol qui épaule son mari. Louis Trouchard rend de multiples services au marquis de Baroncelli qui n'hésite pas à lui vendre une quinzaine de bêtes en 1934, déplacées à travers la sansouire le mas du Simbéu et du Sénébier étant proches.
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
texte de Gaël Hemery illustrations de Florence May
Certains soirs, dans le delta du Rhône, lorsque le mistral souffle très fort, la légende dit que l’on peut voir passer dans le ciel, un cheval merveilleux. Que fait-il ? Ou va t-il ? Y a t-il quelque chose ou quelqu’un sur son dos ?
Tinou, enfant de Camargue, passionné de pêche et de nature, le découvrira une nuit. Et cela changera sa vie…
de PHILIPPE CIBILLE
Formé à la photographie de presse au Républicain Lorrain, Philippe Cibille quitte Nancy dans les années 80 pour Paris où il fréquente le monde du jazz. Il met au service de musiciens légendaires le savoir acquis durant ces années Ses clichés traduisent un intérêt constant pour les artistes qu’il photographie. En 1989 il rencontre la Compagnie Archaos et le cirque contemporain. Il devient un des plus fidèles photographes et fervent défenseur de cet art hybride. Il saisit mieux que quiconque la perfection des gestes et la beauté des corps métamorphosés, il sait en capter le mouvement sans jamais le figer.
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
Quand Jean-Marie Leroy m’a parlé de son projet, j’ai trouvé l’idée formidable.
Beaucoup de livres de photos dévoilant les coulisses de tournages ont déjà été publiés, mais généralement avec l’intention – naturelle et louable de glorifier la magie de ce métier qui fait rêver tant de gens. En prenant ce principe à contre-pied, Jean-Marie a réussi à faire un portrait à la fois plus réaliste, et en même temps plus poétique, ou plus extravagant, de notre profession. Car il faut tout de même que nous soyons sacrément fous, et passionnés, pour accepter volontairement de sacrifier une si grande partie de notre temps dans un but aussi volatile et incertain.
Ironie du sort, Jean-Marie m’a proposé d’écrire la préface de ce
livre alors que je m’apprêtais à démarrer un nouveau tournage.
Touché, et emballé par ses photos, j’ai immédiatement accepté,
et lui ai promis de lui envoyer le texte rapidement.
A l’heure où j’écris ces lignes, cela fait déjà six semaines. Et pendant ce temps, lui… il attend.
Laurent Tirard
Le Lez est le plus petit fleuve côtier de France. Il se situe dans le département de l’Hérault.
Il a la particularité d’abriter une espèce de poisson endémique, unique au monde : Le
Chabot du Lez. Découvert officiellement en 1964, cet habitant des fonds caillouteux du
Lez est classé parmi les 15 espèces menacées d’extinction en France. Il est donc inscrit
dans la Convention Internationale « Natura 2000 » qui oeuvre pour la protection des
espèces animales et végétales d’intérêt communautaire, et des zones qui les abritent. À
quelques mètres de la source du Lez, sous les arches du vieux pont, vous pourrez peutêtre
apercevoir le petit Chabot. Mais qui aujourd’hui connait sa véritable origine ? Pagès,
le berger des Cévennes, lui, a une petite idée sur le sujet, voici ce qu’il m’a raconté
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
L’état des ruines condense le travail mené depuis cinq ans par le photographe Jean-Pierre Loubat sur les architectures à l’abandon. Au départ de cette aventure, il y eut la rencontre du Théâtre Cervantès à Tanger, témoin magnifique et décati d’un passé glorieux, suivirent beaucoup d’autres lieux flottant hors de l’histoire, suspendus, hors du temps, énigmatiques et bouleversants. Le livre rend compte de cette traversée des espaces et des émotions, il nous convie à une réflexion sur notre société et à une méditation sur l’impermanence et la beauté des choses fragiles.
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
Sérigraphie de la ville de Nîmes signées et numérotées, par José Pires.
Une déambulation dans la ville de Sète où le passé interfère en évocations mélancoliques sur les images du présent.
Un regard intimiste sur une ville qui porte en elle une part de mon histoire.
La ville photographiée à travers mes souvenirs d’enfance apparaît comme en rêve, son portrait se révèle morcelé par le temps, remémoration familière des lieux, sentiment troublant de déjà vu, tentation d’un impossible retour.
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
Fulgurance trouble de ces images en suspens. Aiguës à s’y briser.
Plutôt que la tranquillité… Ni chute ni angle.
Fixer le sentiment de ce qui a été. En retenir le sens.
Même s’il ne sert à rien.
Cette violence fugitive est celle d’un absolu où le désir s’appartient.
Le réel est ce qui déchire cette œuvre et ce qui la contient, parfois jusqu’à la déroute.
La solitude d’un monde entier à absorber, comme autant de photographies de poussières vivantes.
Intensité du geste photographique, l’issue importe si peu.
Elle aussi disparaîtra.
Toujours des souvenirs plus vrais que le passé ; l’éclat transparent d’un souffle. Le temps, ici, a bien existé ; son effacement ne vaut ni ne dure.
L’éveil sera lent, la parole assourdissante.
L'auteur :
Alejandro De Los Santos est né à Barcelone en 1978. Après une maîtrise en cinéma et audiovisuel, il s’intéresse à la photographie qu’il finit par adopter comme unique langage.
Depuis une dizaine d’années, il fait sa place dans le monde de la photographie contemporaine par sa participation à des festivals, des expositions en galeries et des publications dans des revues spécialisées.
Ses œuvres sont regroupées actuellement sous trois séries :
« Do not cross », « Nevermind », et « Providence ».
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
Un poisson agonisant dans son assiette, Kamel et son père face aux murs, Yukio sous les coups bas du destin, un moustique et une mite qui rôdent, Carole ou l’Amour insaisissable, Christos et sa fille qui courent après l’Argent, Shahrazade dans le dédale de son tapis et un philologue dans celui de sa bibliothèque, Jack, Selam et Gulab qui se débattent dans la grosse pomme, le journaliste Albert Fleire et des crimes pas très clairs, un moine en souffrance d’amour, un milliardaire suédois happé par le désert, des jumeaux biologistes en quête d’alter égo, Alberto dans le cirage de Medellin, un fossoyeur dans les tréfonds de la terre, un voisinage étrange…
Du Japon à la Perse, de New-York à Athènes, d’un monastère bénédictin aux trottoirs de Colombie, pénétrez dans une écriture riche de fantaisie et d’émotion jusqu’à la chute toujours surprenante.
Alain Méheust vit et travaille à Nîmes. Il est également artiste graphique.(imageparalain.blogspot.com). Il est l’auteur de deux romans, d’un scénario et de nombreuses nouvelles. Turpitudes est sa première publication.
En faisant ce reportage, encadrée par mes amis chercheurs, j’avais l’impression de participer à un travail important pour le développement de la région, à l’approche de l’indépendance du Sénégal et de la Mauritanie. C ’était une équipe de jeunes scientifiques, en deçà de l’idéologie colonialiste, encore perceptible à l’époque dans certains milieux.
J’habitais à Dakar avec mon compagnon depuis 1954 et aller en « brousse », c’était l’aventure, c’était rompre avec la vie urbaine à l’européenne. Nous avions l’intention de faire un grand tour en Mauritanie pour documenter par la photo la vie des nomades et des sédentaires.
Sérigraphie de la ville de Nîmes signée et numérotée, par José Pires.
C'est en 1810 que l'on retrouve les traces de la manade à l'origine de la quasi-totalité ders manades...
C'est bien de la famille Icard installée dans la région d'Arles depuis la fin du XVIème siècle, que descendent les 3/4 des taureaux de Camargue actuels pour ne pas dire davantage.
HUMBLES PAYSAGES de JOSE PIRES
Collection au format 35 x 45 cm
Tirage à 5 exemplaires contenant12 sérigraphies numérotées et signées 1000 euros
Sérigraphie à l’unité 140 euros
Catherine Lopez Dréau
photographie Doriane François
L’omniprésence du ciel, du soleil, de
la mer est incontestable dans l’oeuvre
de Paul Valéry. La mer, à l’exclusive,
la Meditérranée. Aucune exhaltation
devant les paysages de forêts, de
montagnes ou encore de quelques
campagnes pourtant verdoyantes.
Seule cette Méditerranée l’a fait vibrer,
a soulevé en lui des vagues incessantes
d’émotions intenses, sources de son
inspiration. De son enfance à sa mort,
elle reviendra à lui, constamment,
obsessionnellement. Il l’aquarellisera
et peindra presque quoditiennement,
notamment dans les «cahiers», ses
rochers, ses coquillages, ses cargos,
tartanes et voiliers, ses digues et
ports. Il parviendra à la contempler,
à l’occasion de conférences à donner,
des balcons surplombant Barcelone,
Marseille, Alger... Il la parcourra,
certes en de trop rares occasions, au
cours de quelques croisières, près
de la Sardaigne et Îles grecques.
photographie Didier leclerc
txte de jean Fleury
Le cimetière protestant de Nîmes
Par l’image et l’écriture, nous vous invitons à une promenade en ce lieu nîmois singulier. Ici, point de romanité plus ou moins fantasmée –quoique celle-ci s’invite volontiers au détour d’un fronton, d’une colonne ou d’un chapiteau – mais une forme de sérénité, celle que l’on ressent dans un lieu habité en absence de ses propriétaires.
Tout y est paisible, tout est humilité, retour à cet humus dont toute vie est tirée. Lieu de passage. Jeu de cache-cache entre ombre et lumière, vie et mort. Lieu de l’équivoque. Mort où est ta victoire ? Car le désordre de la vie jaillissante le dispute ici toujours à la mort. Le micocoulier plonge sa racine ondulante dans l’interstice du sépulcre ; la racine du pin bouscule la pierre ; la fleur d’asphodèle s’échappe mystérieusement de la dalle sèche ; rien qui ne soit bousculé par la vie « surgissante » ! Nul mur, ne peut la contenir.
A travers les regards croisés du photographe et du conteur, nous vous invitons donc à une étrange promenade à la rencontre du souvenir de ceux qui « passèrent » ici, dormeurs du val qui viendront à notre rencontre. Rencontres et non pas catalogue ! Nous n’évoquerons ici qu’une petite trentaine de ces « dormeurs ». Non pas forcément les plus célèbres d’ailleurs ! Beaucoup de personnalités notables ne seront pas mentionnées et nous prions donc leurs descendants éventuels de ne pas nous en tenir rigueur ! Notre choix s’est porté de façon assez arbitraire, sur des protestants nîmois qui nous semblaient « incarner » au mieux tel évènement ou telle opinion bien caractéristique de l’histoire nîmoise au long des deux siècles et demi que nous allons parcourir ensemble dans ces allées sombres « où la lumière pleut ».
Tristan CABRAL, Alain DERVIEUX, Didier LECLERC
un poète, un scientifique, un photographe se décentrent de leur spécialité pour des regrads complices portés sur les évolutions environnementales en cours.
Le llittoral méditerranéen et la Camargue concernés par les changements climatiques, sont des lieux à penser le futur : défi de la complexité lancé à l'intelligence de l'homme pour s'adapter aux bouleversements de vie annoncés.
Mais qu'avons-nous à apprendre de la mer qui vient ?
Ce livre raconte, à travers l'histoire des familles Fabre et Mailhan et des personnes qui ont contribué à sa création, l'histoire d'une des plus grandes manades.
De Rami à Pasteur, son rôle culturel, économique, environnemental, historique, dans le territoire de Camargue. Texte de Serge Colombaud.
Le mot de l'auteur :
"Cet ouvrage se veut aussi être un outil de valorisation du rôle des manadiers pour l'entretien d'un territoire."
"Il apparaît nécessaire de consacrer un ouvrage à la manade Fabre-Mailhan qui soit à la fois un hommage et un instrument bibliographique susceptible d'apporter des éléments de réponse à tous ceux qui cherchent à appréhender les évolutions de la Camargue."
Serge Colombaud
En réédition prochainement
Une étude sociologique et photographique
Soleilleuses de Camargue. Il s’agit des portraits d’une vingtaine de manadières, héritières de Fanfonne Guillierme, figure légendaire de l’élevage, réalisés par le photographe Didier Leclerc.
Avec ces témoignages, nous sommes au plus près pour écouter leurs réflexions sur leur métier, sur les traditions taurines prises dans leur complexité d’aujourd’hui, sur leurs craintes et satisfactions ou plutôt leur fierté de continuer un héritage de plusieurs générations.
Images et paroles ont ici l’ambition de mettre à jour les liens de ces pionnières à cette terre d’élevage très exigeante. De cette approche surgit une suite d’histoires de vies, émouvantes et soutenues par un dynamisme vital, rassurante pour le futur de ce territoire.
Cet ouvrage présente un grand nombre d'illustrations et de descriptions exhaustives, qui permettront au lecteur de mieux comprendre les origines de la selle camarguaise, en particulier depuis qu'elle a pris la forme que nous lui connaissons, mais aussi quelle place était la sienne dans les sociétés des gens de mas.
Chaque partie de la selle est observée en détail sans oublier les autres formes de harnachement utilisées par les gardians en Camargue et Languedoc avec leurs accessoires (brides, mors...), de même que la sellerie des "dames".
Le lecteur fera également connaissance avec les artisans selliers les plus célèbres qui ont très largement contribué - par la qualité de leur travail - au renom et au maintien de ce bel harnachement menacé de disparition à plus ou moins brève échéance si la condition de sellier en Camargue et en Languedoc ne s'améliore pas.
La préface de ce livre a été confiée à Monsieur Charles Galtier, éminent spécialiste d'ethnographie provençale.
Auteur : Guy Châtel
Voici enfin réédité le travail de Jacques Antoine dit Jacant. le razeteur inspiré qui a su mettre à plat en son temps (1968) tous les fondamentaux de la course camarguaise. Car il y avait nécessité alors de la sauver de ses dérives, besoin de la renouveler, de la codifier, au risque sinon de la voir sombrer.
De ce fait, cet ouvrage est devenu par son exhaustivité et sa qualité LA référence pour tous, néophyte et aficiouna.
Il clarifie la technique du razeteur, du tourneur dans les moindres détails et aussi l'environnement de la course : les tenues, l'encocardement, l'efficacité du crochet, la présidence, les primes.
La connaissance de toutes ces règles permet d'apprécier pleinement les enjeux de la course camarguaise.
Cette réédition des Doigts de fer s'avère donc incourtournable après tant d'absence.
Lorsqu'on parle tauromachie en Provence et Languedoc, on cite inévitablement le nom de George. D'innombrables clichés signés de ce nom ont illustré et illustrent encore les journaux, livres, encyclopédies...
Ce que l'on ignore souvent, c'est que le nom de George couvre une véritable dynastie de photographes qui, du début du siècle à nos jours, nous a laissé le témoignage sans prix de nos traditions : folklore, bouvine, corrida...
Les éditions SANSOUIRE proposent dans ce premier tome consacré à la corrida en France dans les années 1950-1980, une sélection d'une partie des clichés aux formats 9 x 12 et 6 x 6 de la collection George.
Les Editions Sansouire ont souhaité publier une partie de cette collection afin que ce trésor puisse être révélé à tous avant que le temps ne le détruise. Les photographies ont été minutieusement sélectionnées en tenant compte de leur valeur artistique, considérant que le nom de George est avant tout la signature d'un auteur.
La plupart sont présentées dans leur état, en respect des techniques de l'époque, amenant le lecteur dans une certaine "atmosphère". Certaines de ces photographies ont fait l'objet d'un travail de restauration, les plaques de verre et les négatifs ayant subi de grosses détériorations avec le temps, la retouche nous a permis de faire apparaître des détails importants notamment sur des tirages recadrés à l'origine sur le sujet pour les besoins de la presse. Ces clichés restaurés font preuve du talent du photographe et de la dimension intemporelle de son oeuvre.
Par cet ouvrage, nous espérons offrir aux amoureux de la Camargue un voyage dans le passé de leur propre culture, et à ceux qui ne connaissent pas, le désir de la découvrir, en redonnant à ces photographies légendaires une place dans l'histoire de notre région.